dimanche 5 février 2017

Un mois vu et lu, janvier 2017

Well, no internet means no blogging, either.
Mais, tout est à peu près rentré dans l'ordre dans l'antre imprédictible des Georgette : la moquette a séché, la porte-fenêtre referme, internet est là... En conséquence de quoi, ce domicile neady en affection a résolu de bricoler une autre avanie, électrique cette fois, car la joie est comme le courant, continue.

City untitled 4 (détail), Nathalie du Pasquier

Il s'est donc passé bien des choses, de la fin de l'année à ce week-end du 5 février, mais comme je n'ai rien enregistré ici, je vais tenter un illisible résumé/brouillon de ce dont je me souviens le mieux.

Des films : Harmonium de Koji Fukada (ficelles visibles, mais certaines scènes familiales troublantes) - Premier contact de Denis Villeneuve (esthétique magnifique, les plus beaux nuages gris après ceux de Les premiers, les derniers de Bouli Lanners, musique étrange très adaptée, SF intelligente et fin loupée) - LalaLand (hommage aux meilleures comédies musicales, numéros de danse charmants, discours "rêve américain et glorification du destin individuel").

Des livres : Au delà du gouffre, Trilogie Rifters et Vision aveugle de Peter Watts (l'évolution du monde vue par un Asperger pessimiste et génial), La Maison des Feuilles de Mark Danielewski (Stephen King à la moulinette postmoderne), Les Etats et Empires du Lotissement Grand Siècle de Fanny Taillandier (un essai science-fictif particulièrement bien écrit).

Du vrac : L'expo Bauhaus aux arts décoratifs, de la doc autour du Memphis group, du magasin Londonien Big Biba, du dessin, Taboo (série pop XIXe, héritière de Penny Dreadful avec un héros grondant), les fringues portées par Lara Flynn Boyle dans Twin Peaks, les errances psychogéographiques de Darran Anderson dans Imaginary cities.

Et avec tout ça, on repart frais et dispos pour février.

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Et l'artiste : Nathalie du Pasquier, française aventurière, qui, jeune fille, après des voyages solitaires autour du monde, s'est installée à Milan dans les 80's et à coup de couleurs audacieuses, a cofondé le Memphis group avec Ettore Sottsass et George Sowden.

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